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La cuisinière à bois, un pilier de l’autonomie énergétique à la maison !

Autonomie - Savoir-Faire - Résilience

La cuisinière à bois, un pilier de l’autonomie énergétique à la maison !

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Dans le courant du XIXème siècle, la cuisinière à bois est devenue un objet très commun dans les maisons. Elle était en général installée sous le manteau de la cheminée, en lieu et place du foyer ouvert (et dans ce cas, le conduit montait directement par le boisseau de la cheminée) ou bien au-devant de la cheminée (et les tuyaux passaient alors devant la corniche et pénétraient un peu plus haut dans la hotte).

C’est ainsi que les fourneaux en fer ou en fonte, à bois ou à charbon, ont été l’instrument essentiel dans la domestication du feu au 19ème siècle. A cette époque, leur apparition a constitué une véritable révolution, car le fourneau a créé des possibilités nouvelles :
– une économie de combustible en alliant deux fonctions pour une même « chauffe »,
– une meilleure sécurité que les foyers ouverts (brûlures, incendies),
– et une économie de combustible grâce, également, à un meilleur rendement énergétique qu’avec une cheminée à foyer ouvert.

Aujourd’hui, contrairement aux appareils modernes à granulé de bois à gaz ou à fuel, qui rendent leurs utilisateurs dépendants de l’électricité, d’une régulation électronique, d’un fournisseur extérieur et d’un approvisionnement payant, la cuisinière à bois reste un système fiable et rustique, en mesure de fonctionner avec une ressource locale et à portée de mains lorsque l’on est installé à la campagne : du bois en bûches.

Elle permet donc, pour ceux qui le souhaitent, un fonctionnement résilient et autonome. Cet appareil authentique et chaleureux vous fera faire d’énormes économies sur le budget familial !

Mais ce n’est pas tout. La cuisinière à bois peut également servir à produire, à moindre frais, l’eau chaude sanitaire, voire même de servir de chaudière principale pour un système de chauffage central, avec un bouilleur interne, généralement proposé en option (cuisinière avec module hydraulique).

* Le chauffage de la maison avec une cuisinière à bois

Il existe des cuisinières à bois de petite et moyenne puissance (à partir de 4 Kwh et jusqu’à 8, 10 ou 12 KWH), dites « à air », qui ont une puissance assez limitée, pour ne pas surchauffer la cuisine lorsqu’elle est fermée. Les cuisinières bois chaufferont principalement la pièce dans laquelle elles sont installées et non toute la maison si la maison n’est pas isolée de façon performante.

En revanche, une simple cuisinière à bois à air, permet le chauffage d’une maison compacte, bien isolée ou basse consommation, avec une production ponctuelle de chaleur pendant une partie seulement de la journée, si la cuisine est ouverte sur le salon, et que les chambres sont à l’étage. Toutefois, ce chauffage complet de l’espace de vie n’est possible qu’à condition d’avoir une bonne inertie thermique de la maison, grâce à des murs pleins (une dalle isolée au sol ou une grosse masse de briques de terre crue ou cuite autours de la cuisinière à bois, ou encore un gros mur de refend en béton situé derrière la cuisinière à bois, qui peuvent jouer un rôle « d’éponges thermiques »), le tout couplé avec une isolation par l’extérieur de la maison.

C’est ce que l’on appelle le principe du « cœur chaud », et c’est certainement la solution la meilleure pour ceux qui souhaitent gagner en autonomie à moindre coût.

En revanche, si la maison n’est pas correctement isolée ou si elle n’est pas compacte, on a généralement besoin d’une puissance supérieure pour un chauffage complet (de 13 à 23 KW/H). Or, une telle puissance nécessite l’adjonction d’un bouilleur à l’intérieur de la cuisinière à bois, d’un circulateur, d’un circuit de radiateurs et, et parfois, d’un gros ballon tampon (600 à 2000 litres), pour assureur la circulation de la chaleur dans un réseau de chauffage central classique.

Ce dispositif peut même alimenter le réseau de chauffage central quand la cuisinière est éteinte (diffusion plus homogène de la chaleur), grâce au gros ballon tampon. Pour davantage de souplesse, l’installation est souvent complétée par une chaudière automatique préexistante (gaz ou fioul) qui permet d’atteindre le « hor gel » lorsque la maison est inoccupée. La puissance des cuisinières à bois hydro varie généralement de 13 à 23 kW. L’installation reste délicate et l’aide d’un professionnel est requise.

Dans une approche d’« autonomie et de résilience », cette solution n’est pas optimale, car :

  • la présence d’un bouilleur à l’intérieur de la cuisinière, est un point froid qui empêche, la plupart du temps, une combustion optimale et performante du bois, phénomène que l’on appelle la double combustion, et qui concourt à une combustion complète du gaz émis par le bois lors de la combustion.
  • De même, ce point froid oblige systématiquement à refendre le bois en petites sections avant de le brûler, les grosses bûches n’étant pas exploitables tel quel dans l’appareil.
  • la présence d’un circulateur et d’un circuit de chauffage central rend le système moins, simple, moins fiable, moins résilient et beaucoup plus onéreux que le principe du « cœur chaud » décrit ci-dessus.

Sur les modèles les plus sophistiqués, on peut également trouver un module à granulés pour une plus grande souplesse d’utilisation. Le granulé devant être régulièrement acheté à un fournisseur, la description de ce type d’appareil, ne sera pas abordée ici car il ne répond pas à une approche d’autonomie et de résilience.

* La cuisson des aliments avec une cuisinière à bois

La cuisson des aliments peut être assurée par le four ou la plaque de cuisson. La cuisson n’est pas régulée de façon automatique comme sur un four électrique. La régulation de la chaleur nécessite un petit tour de main et donc une phase d’apprentissage.

La puissance de cuisson au four ou sur la plaque dépend principalement de l’allure du feu. Il est conseillé d’effectuer des rechargements en bois réguliers plutôt que par à-coups, de façon à maintenir une température la plus constante possible. L’ouverture ou la fermeture partielle des arrivées d’air permet d’augmenter ou de diminuer l’importance de la combustion et donc la quantité de chaleur disponible.

La plupart du temps, le four est placé à côté de la chambre de combustion, et beaucoup plus rarement au dessous. Pour activer la fonction « four », il faut actionner un dispositif qui permet de dévier les fumées, qui vont ainsi pouvoir circuler autours du four avant d’être évacuées ce qui augmente la température intérieure de celui-ci

Sur la porte du four ou à proximité de la vitre, un thermomètre indique la température du four. Pour connaître la température réelle au centre de celui-ci, il faut généralement majorer l’indication de 20° C environ.

La plaque de cuisson est, quant à elle, située directement au-dessus de la chambre de combustion. L’endroit où la température de surface est la plus importante se situe au dessus du foyer, pour saisir ou griller une viande rouge par exemple. À l’inverse, pour faire mijoter une soupe, il faut éloigner la casserole de la zone située au dessus du foyer ainsi qu’au dessus du passage des fumées.

Les poignées en plastique sont à proscrire pour une cuisson sur une cuisinière bois, car celle-ci sont exposées à de fortes températures. De même, il faut pouvoir disposer de casseroles et de poêles à fonds parfaitement plats, pour une bonne conductivité thermique.

Enfin, il est également nécessaire d’anticiper l’heure où l’on aura besoin de l’appareil, car la cuisinière dont être allumée au moins 20 minutes à l’avance, pour être parfaitement opérationnelle pour une cuisson au four ou sur la plaque des aliments.

* L’eau chaude sanitaire avec une cuisinière à bois

L’installation d’une cuisinière à bois munie d’un bouilleur interne permet aisément le chauffage d’un ballon d’eau chaude sanitaire équipé d’un serpentin, comme indiqué dans le schéma qui précède, en complément d’un circuit de radiateurs classiques. Toutefois, pour les raisons que nous avons mentionnées plus haut (grande difficulté à mettre en oeuvre une double combustion dans le foyer), le bouilleur interne à la cuisinière n’est pas une solution très recommandable.

BOUILLEUR DE CONDUIT

Pour assurer cette unique fonction, il est possible d’adjoindre un bouilleur externe, qui sera placé sur le conduit de fumées de la cuisinière à bois à air. Ce bouilleur sera choisi en fonction du diamètre d’évacuation des fumées et installé directement sur le tuyau d’évacuation des fumées, à condition, toutefois, que celui-ci soit situé en partie haute de la cuisinière.

Avant de faire l’acquisition d’un tel échangeur thermique, il est important de pouvoir contrôler la température des fumées, au moyen d’un petit thermomètre mécanique de conduit. Sachant que les fumées vont être refroidies d’environ 100°C de leur température de départ, il convient qu’un minimum de 300°C en pointe soit constaté et de 200°C en moyenne, pour qu’après échange thermique les fumées soient encore au delà de 130°C, pour éviter les problèmes de point de rosée (condensation) et de bistrage du conduit.

C’est pourquoi, cet ajout n’est généralement pertinent que si la cuisinière à bois « à air » est d’une puissance suffisante, idéalement de 12 KWH. Dans cette configuration, une installation en thermosiphon d’un ballon d’eau chaude sanitaire de 200 ou 300 litres, est envisageable à condition toutefois que ce ballon soit situé au dessus de la cuisinière à bois, à l’étage par exemple, et que les tuyaux de circulation d’eau reliés au serpentin du ballon, soient d’un gros diamètre et sans contre-pente.

Même pour un bouilleur de conduit, par hypothèse de faible puissance (2 à 3 Kwh), un circuit de délestage d’un ou deux radiateurs est fortement recommandé pour ce type d’installation, pour dissiper l’énergie en excès lorsque l’eau contenu dans le ballon d’eau chaude sanitaire atteint un seuil maximum prédéfini.

* Comment bien installer une cuisinière à bois ?

Ce type d’installation est assez complexe. Pour une installation réussie, il faut en effet prendre en compte de nombreux paramètres, et c’est pourquoi il est souvent plus sage de faire appel à un professionnel !

En fonction des caractéristiques de la pièce de la maison, les cuisinières à bois offrent souvent différentes options pour l’évacuation des fumées : sur le dessus, sur un des côtés ou par l’arrière.

L’arrivée d’air est également un paramètre à prendre en compte. Elle doit généralement faire 15 cm de diamètre et être située à 20-30 cm du sol idéalement à proximité de la cuisinière pour éviter des courants d’air dans la pièce où se situe l’appareil. Elle devra également tenir compte du type de ventilation utilisé dans la maison (VMC, VMI, ventilation Hygo B, ventilation à double flux, puits canadien, etc…).

Une hauteur de conduit de 4 mètres minimum est nécessaire pour obtenir un tirage suffisant. Il faut également que ce conduit puisse dépasser le faîtage du toit de la maison d’au moins 50 cm. Même si un dévoiement est autorisé, il convient de limiter le plus possible les coudes. Plus le conduit est haut, plus le diamètre du tubage devra être grand. Le raccord des fumées entre le tubage et la cuisinière devra avoir le même diamètre que la sortie des fumées de la cuisinière. Vous pouvez vérifier que le tirage est suffisant en plaçant un briquer allumé devant la porte ouverte du foyer : la flamme doit être « aspirée » vers l’intérieur. Une pose en ventouse est interdite pour les cuisinières à bois.

Intégration : Il existe deux types de cuisinière bois : celles à poser et celles à intégrer. Les distances de sécurité vis-à-vis des matériaux combustibles ne sont pas les mêmes.

Dans le cas d’une installation autonome, on compte généralement 20 cm autour du conduit, 30 cm sur les côtés et 80 à 100 cm à l’avant. À l’arrière, une plaque ignifuge ou un mur incombustible (béton, brique) est souvent requise. Pour les cuisinières à intégrer (plus compactes), un espace plus réduit peut suffire (à vérifier avec la fiche technique).

Enfin, la solidité du sol sur lequel repose la cuisinière à bois est un paramètre important à considérer. Les cuisinières à bois peuvent être très lourdes en fonction de leur revêtement et du type de matériaux choisis (parfois jusqu’à 500 kg pour les modèles comprenant une grosse masse de pierre à vocation inertielle).

* Prix, aides financières & achat d’occasion

Neuve, une cuisinière à bois coûte entre 600€ et 7000€ mais on évitera les appareils de moins de 1000 euros, dont la qualité matérielle n’est pas toujours au rendez-vous, en particulier pour les modèle « tout acier », dont le poids est inférieur à 120 Kg. Les cuisinières à bois « tout acier » trop légères ont tendance à se déformer à l’usage, ce qui peut empêcher la fermeture de la porte du foyer ou du four…

Il est possible d’obtenir des prix attractifs sur internet, où les frais de pose ne sont pas intégrés, et qu’un bricoleur averti pourrait éventuellement installer seul. Toutefois, l’aide d’un professionnel reste recommandée pour l’installation d’une cuisinière à bois d’autant que ce type de chauffage est éligible aux aides financières pour les habitations de plus de 2 ans.

Le prix de la pose dépend principalement de la hauteur et de la préexistence ou non du conduit. Pour donner un ordre de grandeur, on peut la chiffrer entre 1500 et 3000€ HT. Une installation « hydro » sera logiquement beaucoup plus coûteuse en main d’œuvre et en matériel que l’installation d’une simple cuisinière à air.

Enfin, l’achat et l’installation d’une cuisinière à bois d’occasion est également parfaitement envisageable car une bonne cuisinière à bois bien installée et bien entretenue peut durer facilement plus de 30 ans. Malgré un certain engouement, il existe encore de très nombreuses offres de cuisinières à bois d’occasion sur le site « le bon coin ». Et certains appareils vendus d’occasion n’ont, en réalité presque jamais servis ! Dans tous les cas, sur un appareil d’occasion, il convient de vérifier l’état de la chambre de combustion (les pierres réfractaires sont-elle cassées ou abîmées ?), l’état des charnières de portes (sont-elle cassées ou abîmées ?), et de prévoir un moyen de transport et de manutention adapté au poids de la « bête ».

* Les 5 points à considérer pour choisir une cuisinière à bois

Le premier critère de choix consiste à savoir si vous souhaitez un modèle à « air » ou un modèle « hydro » (qui n’a pas notre préférence) et à choisir une puissance appropriée au volume à chauffer ainsi qu’à la qualité de l’isolation de la maison). En ordre de grandeur, retenez qu’il faut :

  • 1kW pour chauffer 10m² dans une maison traditionnelle, lorsque la hauteur sous plafond est de 2,5 mètres,
  • 1kW pour chauffer 20m² dans une maison répondant à la RT 2012 avec la même hauteur sous plafond.

La porte du foyer : Il est préférable de choisir une porte en fonte pour la chambre de combustion, moins sensible à la déformation que l’acier.

La chambre de combustion : La chambre de combustion peut être composée de fonte ou de briques réfractaires (chamotte ou vermiculite). Les briques réfractaires permettent d’obtenir une meilleure température à l’intérieur du foyer par rapport à la fonte mais sont plus sensibles aux chocs. Il faut donc toujours utiliser une taille de bûches adaptée à la cuisinière ne jamais « jeter » le combustible contre les parois et ne jamais éteindre le feu avec de l’eau. Avant votre achat, pensez à demander le coût du remplacement de ces pièces et éventuellement à vous procurer, en même temps que l’achat de l’appareil, un jeu de pierres de rechange à stocker pour plus tard.

Rendement et arrivée d’air : Les cuisinières à bois les plus performantes offrent un rendement autour de 80% grâce à une arrivée d’air tertiaire, contre 70% pour les modèles les plus anciens. Pour les logements bien isolés et plus étanches, on s’orientera vers une cuisinière avec une arrivée d’air dédiée, compatible avec le système de ventilation forcée de la maison.

Dimensions : Les cuisinières à bois font toutes autour de 60 cm de profondeur. La largeur varie quant à elle entre 60 et 110 cm. Les modèles encastrables sont généralement plus compacts. Il faut être vigilant par rapport au volume du four qui peut varier presque du simple au double selon les modèles.

* L’entretien et les précautions d’usage d’une cuisinière à bois

Comme tout appareil de chauffage au bois, l’entretien et la maintenance d’une cuisinière restent contraignants et essentiels.

Le bois utilisé dans une cuisinière à bois doit être découpé à la bonne longueur, refendu et entreposé au sec 1 ou 2 ans pour séchage avant utilisation. Pour rendre la tâche de manutention plus agréable, il est essentiel de bien concevoir le lieu d’entreposage ainsi que le « circuit du bois ». Le fait d’aller chercher votre bois ne doit pas devenir une corvée insurmontable, en particulier l’hiver, lorsqu’il pleut, qu’il fait nuit et qu’il fait froid dehors. Une lumière dans l’abri bois, un lieu proche de la maison, propre, abrité de la pluie, de la neige et du vent, un sol plat et non boueux feront une très grande différence !

De même, l’utilisation, dans la maison, d’une grande caisse à bois équipée de roulettes, permet de réduire les salissures, de faire un stockage tampon pour un ou deux jours, et vous dispense de l’obligation de porter le bois dans la maison sur quelques mètres supplémentaires… N’oubliez pas que dans une cuisinière à bois, un rechargement régulier est nécessaire toutes les 30 à 45 minutes !

CAISSE A ROULETTES POUR LA MAISON

Le tiroir à cendres doit être vidé régulièrement. Certains fabricants annoncent une contenance jusqu’à une semaine mais le plus simple reste de faire ce nettoyage rapide à froid, avant chaque flambée. Cette étape est importante pour éviter une accumulation de cendres qui limiterait l’arrivée d’air comburant (moins bonne combustion) et surchaufferait la grille en fonte (déformation).

Le ramonage est obligatoire au moins une fois par an pour les appareils avec un tubage et est requis, idéalement, deux fois par an. Attention, car des dépôts de cendres sur les parois intérieures du tubage peuvent prendre feu dès 5-6 mm d’épaisseur. C’est aussi pour cette raison qu’il faut toujours favorise les combustions « propres » avec une arrivée d’air suffisante. A cet égard, il est important de ne pas éteindre le feu en l’étouffant par réduction de l’apport d’air comburant (ni en utilisant de l’eau, sous peine de destruction de l’appareil !).

Si le foyer est vitré, ce qui n’est pas toujours le cas, le nettoyage de la vitre s’effectue avec un chiffon doux et humide ou avec du papier journal humidifié. Il faut veiller à ne pas mouiller le joint autour de la porte pour éviter sa dégradation rapide. Une vitre qui noircit trop vite est le signe d’une mauvaise combustion. l’arrivée d’air comburant peut être obstruée, le bois trop humide, le tirage insuffisant ou encore le réglage de l’air comburant trop fermé.

De temps en temps, un nettoyage plus approfondi est nécessaire pour s’assurer que les passages des fumées soient bien propres à l’intérieur de l’appareil. Cela peut nécessiter d’enlever les plaques de cuisson et la trappe du four pour aspirer le parcours des fumées. Un tonneau d’aspiration à cendres dédié à cette opération est un équipement bien utile pour cela.

De même, les éléments de cuisine (four et plaque) s’entretiennent de façon conventionnelle. Pour le four, quand la cuisson est terminée, il est conseillé d’entrouvrir la porte pour éliminer d’éventuelles trace d’humidité ou de condensation. Pour les plaques de cuisson en acier, il faut éviter de laisser des casseroles refroidir (condensation) et essuyer rapidement toute trace d’eau ou d’aliment pour éviter l’apparition de tâches de rouille disgracieuses.

* Synthèse : les avantages et les inconvénients de la cuisinière à bois

Avantages Inconvénients
Chauffage et cuisson autonome avec un unique appareil Temps d’apprentissage requis,
en particulier pour la fonction « cuisson »
Aspect authentique et rustique Petit foyer à bûches
(souvent 33 cm, mais parfois 50 cm)
Fiable, durable et robuste
(sans régulation électronique)
Pas de sécurité spécifique
pour les enfants
Ecologique à l’usage
(bois bûches, énergie authentiquement renouvelable)
Fonction cuisson inutilisable en été. Un appareil secondaire à gaz ou à électricité est donc nécessaire
Economique à l’usage
(prix du combustible réduit voire quasi-gratuit)
Manutention liée au bois (lourd et salissant)
Raccordable au chauffage central (hydro)
Possibilité d’installation un bouilleur de conduit pour l’eau chaude sanitaire uniquement avec un système thermosyphon
Entretien nécessaire
Éligible aux aides financières
si installée neuve par un professionnel
Poids de la cuisinière
Appareil facile à trouver d’occasion pour une « auto-installation » à moindre coût Temps de préchauffage nécessaire pour cuisiner

Je vous souhaite à tous de gagner rapidement en autonomie énergétique grâce à votre cuisinière à bois !

Stéphane

 

4 réponses

  1. bouillaguet viviane dit :

    Merci pour les infos!

  2. Chris dit :

    Bonjour, merci pour cet article très intéressant. Je cherche à m’équiper pour etre plus autonome/résilient, autant ce système fonctionne parfaitement en hiver/inter-saisons mais je m’interroge pour l’été : si j’ai besoin de chauffer de l’eau pour des pates ou faire cuire une tarte au four que me conseilleriez vous ?

  3. bruno caroline dit :

    bonjour, je me permet de venir vers vous pour vous posez une question.Concernant ce paragraphe « Le ramonage est obligatoire au moins une fois par an pour les appareils avec un tubage et est requis, idéalement, deux fois par an. Attention, car des dépôts de cendres sur les parois intérieures du tubage peuvent prendre feu dès 5-6 mm d’épaisseur. C’est aussi pour cette raison qu’il faut toujours favorise les combustions « propres » avec une arrivée d’air suffisante. » vous parlez de la cuisinière en bois qui peut bruler? merci beaucoup de repondre.Mne bruno

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