Faites votre Argent Colloïdal Maison!

Un sujet super intéressant. Mais je vais commencer par donner mon avis scientifique : je ne pense pas que l’argent colloïdal ait réellement un effet antibiotique large spectre. Mais mon avis ne doit pas interférer dans nos chances de survivre à un effondrement. Cela dit, il vaut toujours mieux avoir plus d’une corde à son arc.

Prologue : C’est une méthode que je ne conseille qu’en période d’effondrement et de rupture de la normalité. Elle est destiné à des autonomistes, survivalistes qui acquérir ce savoir faire.

J’ai pris du retard sur ce sujet, car après échange avec de gentils survivalistes qui font leur Argent Colloïdal depuis un moment, j’ai eu des doutes. Que j’ai levé avec des analyses plus loin.

Je vais vous présenter donc ma méthode pour produire et fabriquer soi-même son argent colloïdal.

Origines et histoire :

Élément chimique appartenant à la famille des métaux, il est aussi connu pour ses utilisations en tant qu’additif alimentaire, en joaillerie, dans l’électronique et surtout en monnaie d’échange !

Hippocrate, en 460 av JC s’intéressait déjà aux propriétés germicides de l’argent sous sa forme de sel. Il a ouvert la voie à énormément d’alchimistes qui ont utilisés la poudre d’argent pour ses vertus thérapeutiques. On appelait cela de la fleur d’argent.

Au 18^ème siècle, on utilise le nitrate d’argent pour soigner les ulcères et les infections de la peau.

Le scientifique Ravelin, en 1869, le gynécologue Karl Franz Sigmund en 1883, le botaniste Von Nageli en 1912 ont prouvé, dans leur domaine respectif, les pouvoir germicides et antibactérien.

Autocritique sur la méthode : J’ai vu des méthodes plus techniquement stable dans le temps, comme celle de Jeanne Prézeau qui ajoute une résistance de 10 k ohm au circuit. J’ai vu des méthodes sans conductivimètre. A vous de choisir la vôtre.

Le débat sur le conductivimètre est assez justifié. Il ne permet pas de connaitre la concentration exacte en ion argent, mais il permet de suivre l’évolution de la concentration. Grosse nuance. En étant sûr de son eau distillée (il faut donc la distiller un maximum de fois), on devrait ne pas être loin de la vraie concentration en ppm.

Voici donc un tutoriel complet

Etape 1 : Le matériel

-Un vieux chargeur de téléphone ou autre mais qui présente une tension de 12 volts (on peut utiliser aussi du 24 et même du 48volts, mais je ne présenterai que la méthode avec un chargeur 12 volts.

-Des pinces crocodiles

-Du scotch d’électricien

-Un pot de confiture en verre (ou autre inférieur à 0.5litres )

-2 électrodes d’argent pures à 99,99%

-Eau distillée

-Un conductivimètre (vous pouvez en trouver sur internet)

-Un contenant sombre afin de conserver le plus longtemps possible votre AC. Mon contenant est transparent, car je l’utilise immédiatement en traitement pour les poules et oies.

Etape 2 : L’electrolyse

Le procédé utilisé est celui de l’électrolyse. Voici un schéma explicatif pour comprendre ce qui se passe.

Etape 3 : La procédure

Remplissez d’eau distillée votre bocal.

Vérifiez bien que votre conductivimètre (cdm) affiche 000,0 ppm dans votre eau distillée.

Vérifiez d’abord que vos électrodes sont bien placées, elles ne se touchent pas, et elles sont bien isolées du couvercle.

Mettez en place les pinces crocodiles.

Branchez votre transfo.

Toutes les 15 minutes, vous allez inverser vos pinces crocodiles et mesurer la conductivité.

Il est conseillé d’avoir une concentration relative qui se situe entre 10 et 15 ppm.

Cela doit durer maximum une heure.

Voilà le résultat.

J’ai donc fait tester ce matin même la solution pour connaitre sa concentration en cation argent. Nous sommes à 13,9 ppm. Le CDM affiche 13. Je vous laisse prendre vos propres conclusions.

Etape 4 : La conservation

Il est fortement conseillé de le stocker dans des flacons opaques. Personnellement, je ne stocke pas, donc, je le mets près à être utilisé en pulvérisateur.

Si la couleur de votre produit évolue dans le temps, jetez-le.

Une nouvelle corde à votre arc.

Et Survivez bien !

chamautonome

Ingénieur en agroalimentaire et intervenant en collapsologie, j’aime démystifier les recettes industriels pour être capable de les faire chez soi. Pourquoi? Car je suis persuadé que l’autonomie est notre seule chance face à l’effondrement à venir. J’habite donc en ferme isolée dans laquelle j’élève des chevaux de trait, des moutons, des chèvres, des oies, canards, poules, cailles et lapin.