La place des fruitiers dans l’autonomie
Salut les citoyens prévoyants !
Aujourd’hui, on se penche sur l’autonomie en fruit. Sûrement l’autonomie passive la plus productive. Même s’il y a des soins à apporter aux arbres fruitiers, nous verrons cela sur un futur article.
LE GRAND REMPLACEMENT.
C’est comme ça que j’aurais dû appeler notre projet ! Remplacer les arbres à essence non fruitière avec des fruitiers endémiques. Evidemment, on limite ce grand remplacement aux abords proches de notre BAD (rayon de 200m maxi).
Pourquoi faire cela ?
Car nous sommes persuadé que l’autonomie alimentaire est la clé de notre survie. On réfléchit mieux le bide plein, on se défend mieux aussi.
« Ouai mais on peut vous attaquer ! GNA GNA GNA »
Oui, on peut nous attaquer, on peut aussi se faire piquer des fruits. Mais doit-on se laisser mourir de faim, laisser ses enfants dépérir sous nos yeux, pour éviter d’attirer l’attention ? La défense est un pan de la préparation et de l’autonomie, à vous de vous y intéresser.
Comment faire pour remplacer les arbres qui peuplent nos talus ?
Dans un premier temps on va étudier le terrain, noter la direction du talus ainsi que le temps d’ensoleillement par jour. Nous allons aussi calculer le nombre de fruitiers que l’on peut planter. Entre 3 et 10m selon l’espèce et surtout selon la taille finale de l’arbre.
Semer/Greffer/Bouturer ou acheter ?
L’achat n’est pas à négliger selon le nombre d’arbre souhaité. Il faudra vous diriger vers une pépinière qui vous proposera des scions d’arbre fruitier pour moins de 10e.
Semer, greffer et bouturer, c’est beaucoup plus simple que ça en a l’air. Il suffit d’avoir la technique et l’assurance. Pour notre projet, nous avons semé et bouturé pour l’instant. Nous allons greffer nos semis d’ici quelques années.
Voici quelques résultats de semi de pommiers et poiriers sauvages :
Les prochains articles porteront sur les techniques de semi et le bouturage d’arbres fruitiers.
Entre-temps, survivez bien !
Ingénieur en agroalimentaire et intervenant en collapsologie, j’aime démystifier les recettes industriels pour être capable de les faire chez soi. Pourquoi? Car je suis persuadé que l’autonomie est notre seule chance face à l’effondrement à venir. J’habite donc en ferme isolée dans laquelle j’élève des chevaux de trait, des moutons, des chèvres, des oies, canards, poules, cailles et lapin.
Une réponse
Bonjour, n’oublions pas les abeilles.