Le potager du paresseux (le mien quoi!)
Salut à vous Citoyens Prévoyants!
Aujourd’hui, nous allons parler potager.
Pour ce point, je suis parti d’une situation simple, je suis un flemmard.
Il me fallait donc des légumes qui demandent le minimum de travail, qui ont un bon rendement et qui se conservent le plus longtemps possible. Donc, j’anticipe les critiques : oui, il manquera des légumes indispensables à vos yeux (et vos ventres!) mais je m’adresse à des survivalistes néophytes dans le domaine.
Je précise bien que mon potager est beaucoup plus étoffé, beaucoup plus complet, mais il a demandé des jours de boulot et des années de patience.
Commençons tout de suite!
Sélection des graines:
Aujourd’hui, je fais mes graines d’une année à l’autre mais je conseille à un débutant de prendre des graines du commerce. Elles sont plus résistantes, instables génétiquement mais accessibles à toutes les bourses.
– Courgettes (longue et ronde)
– Pâtisson
– Courge ( potimarron, potirons etc etc)
– Haricots ( vert et beurre)
– Petit pois
– Pomme de terre
– poireaux
– Petits fruitiers ( fraises framboises et cassis)
Vous en aurez pour une trentaine d’euro maximum
Mode de semis des courges:
En mars/avril, il faut semer en godet, sous la serre, pour une mise en place en mai. Jusqu’à mi-juillet, il faut semer directement en place, en poquets enrichis de compost au préalable. Je vous conseille d’espacer les poquets de 1 mètre. Faites des poquets de 3 graines et conservez le plus beau plant!
Mode de semis des haricots:
Semez directement en place, en poquet de 6 ou 7 graines, espacé de 50cm et en rang. Vous garderez tous les plants. Le semis se fait quand la température du sol est supérieur à 11 degrés. Le processus dure 3 mois!
Il ne reste plus qu’à attendre et à arroser si la terre est trop sèche.
Et mettez moi tout ça en bocaux ou dans la cave !
Un petit exemple de ce qu’on a tenté cette année en tant que flemmard invétéré
Une jolie spirale aromatique pour ceux qui trouvent le sol bien bas!
Ingénieur en agroalimentaire et intervenant en collapsologie, j’aime démystifier les recettes industriels pour être capable de les faire chez soi. Pourquoi? Car je suis persuadé que l’autonomie est notre seule chance face à l’effondrement à venir. J’habite donc en ferme isolée dans laquelle j’élève des chevaux de trait, des moutons, des chèvres, des oies, canards, poules, cailles et lapin.